18 juin 2007
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Maui a été nommé ainsi, par un demi-dieu, qui parvint à ralentir la course du soleil.
Elle a comme surnom: l'île de la vallée, car elle a été formée par la réunion de 2 volcans séparée par une plaine centrale.
C'est le "spot" (le lieu) préféré des surfeurs chevronnés du monde entier qui viennent se mesurer sur la "grande vague".
Le Tahitian Princess est rentré depuis quelques heures dans les eaux territoriales des USA, et nous sommes escortés jour et nuit par une, voire deux, vedettes des
"Coast Guard", armés jusqu'au dents, mitraillette lourde décapuchonnée.
Renseignements pris auprès du personnel mexicain avec qui je peux discuter en espagnol sans avoir d'oreilles américaines qui traînent, il paraît que des menaces
sérieuses d'attentat pèseraient sur les navires bourrés de ressortissants américains, bien que le pavillon du navire soit celui des Bermudes.
Il est curieux que nos amis américains ne voient que la menace d'Al Quaida, alors que celle de Coca Cola, de Mac Donnald's et des autres membres du lobby du sucre,
qui leur fait prendre du poids chaque année, les entraînent plus sûrement vers de gros ennuis de santé, même si c'est plus lent.
Michèle, nos amis monégasques, et moi-même, commençons par faire une allergie au cheese-cake, et à toutes ces douceurs qui vont du rose fluo au vert lagon, enrobées
d'une gélatine tremblotante, peu appétissante.
Nous sommes ancrés au large et devons prendre le "tender" (canot de sauvetage) pour rejoindre le quai. Ce matin, 15 juin, nous allons à la découverte de la flore et
des poissons autour de Lahiana (la capitale de Maui) à bord d'un petit sous-marin de 30 places.
Nous sommes descendus à 130 pieds (soit un peu plus de 40 m). Mais il y avait peu de poissons à voir et les photos difficiles à faire. L'excursion du bateau à fond de verre de Bora Bora était plus sympa. Mais, bon, on n'a pas tous les jours l'occasion de prendre un sous-marin ! Marketing oblige, comme par hasard, nous sommes tombés sur une épave, où des "Napoléons" (poissons en photos ci-dessous) avaient trouvés refuge.
Il y a beaucoup de palmiers impériaux, reconnaissables au fait qu'on a l'impression qu'ils sont cimentés jusqu'en haut en ne laissant dépasser que la fin de
leur tronc, vert tendre.
Nous nous sommes baladés ensuite dans la ville faire du shopping, mais nous ne savions pas qu'il y avait une limitation sur les cartes visa (même Premier) en nombre de transactions par jour (quelque en soit le montant) sous peine de gros déboires (voir plus loin).
Les voitures croisées sont soit monstrueuses, soit extravagantes.
Le style des maisons est très colonial, les magasins relativement luxueux mais assez bon marché. Les bras remplis de cadeaux (surtout Roswitha) nous sommes retournés
au bateau.
Michèle a fait un peu de barre d'assouplissement, pour se donner bonne conscience, avant de se faire belle pour sa soirée d'anniversaire (fête de rigueur à table,
ballons à l'entrée de la cabine avec "Happy Birthday"
Claude est allé voir si son compte bancaire était toujours bloqué, et c'est à la réception du bateau que nous avons appris qu'il y avait 4 règles à respecter pour éviter les gros ennuis:
Prévenir son banquier qu'on part
à l'étranger,
Avoir son compte créditeur (ou
une autorisation de découvert)
Ne pas dépasser le montant
mensuel de carte bancaire autorisé (qui est différent en fonction du type de carte)
Ne pas faire plus de 5 cartes
Visa par jour (même de 1 $ chacune)
Bien sûr, le nombre d'emplettes faites étant de 6 dans la journée, son compte était bloqué, et le WE arrivant (on était vendredi soir), gros soucis en vue.
à suivre