Il me semble que la dernière fois que j'ai visité Ephèse, c'était en 1965 ou 66 lorsque j'ai rencontré Giulio (mon beau-frère préféré) la première fois !
Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas grand-chose à voir dans ce port turc, si ce n'est la fabuleuse visite de la ville gréco-romaine d'Ephèse, à une cinquantaine de km d'Izmir.
Heureusement que la température bien que chaude (32°) est loin de la canicule que j'avais connue avec 44° à l'ombre, et des touristes "snobs" qui avaient préféré revenir en ambulance plutôt qu'en car (OTOKAR en turc).
Depuis cette époque, les recherches sont exclusivement réalisées par des archéologues autrichiens, et financées par des mécènes comme Siemens.
Depuis ma dernière excursion, où il n'y avait que la rue principale, le lupanar, les toilettes, et le théâtre de 24 000 places, les fouilles ont permis de découvrir une magnifique bibliothèque sur 3 niveaux,
et de mettre à jour les trottoirs en mosaïque.
Et, là tout a été reconstitué, et, avec juste un soupçon d'imagination, on pourrait se voir palabrer sur l'agora avec ses voisins de l'époque.
On a le même sentiment qu'en visitant Pompéi, ou le Colisée: les architectes et les ouvriers avaient un sens du développement "durable" (pour ne pas dire éternel) qu'on a du mal à reproduire aujourd'hui.
Le plus spectaculaire est d'écouter l'acoustique du théâtre.
Au dernier gradin, situé à plus de 100m du centre de la scène, on entend une pièce tomber.
Et tout ça, sans ordinateurs pour réaliser les calculs d'acoustique !
Retour au bateau juste avant la fermeture du restaurant vers 14h30.
Puis le train-train devenu maintenant habituel: sieste, piscine, tri des 200 photos prises chaque jour, pour n'en garder qu'une trentaine, etc…
Mais l'article sur la journée "type" du croisiériste, ce sera pour la journée "en mer".
à suivre...