Nous connaissions la coutume du collier de fleurs offert par les hôtes à l'arrivée de leurs amis;
mais nous avons été autant surpris qu'émus par les colliers de coquillages que Patrick, Jackie, leur fils Jonathan, et 2 de ses amis nous ont passés autour du cou à l'aéroport de Raiatea.
Depuis nous les avons mis à chaque repas et pris de belles photos avec, le soir à l'hôtel.
Arrivé à Faaa, l'aéroport de Papeete, nous avons loué un petit 4x4 (Suzuki Jimmy) avec l'intention de traverser l'île du Nord au Sud, mais je n'avais pas prévenu Michèle qu'il faudrait passer
plusieurs rivières à gué.
Ce matin lundi 4 juin, nous voilà partis vers le Nord puis vers l'Est. En se renseignant auprès des gendarmes rencontrés en route, nous apprenons que nous ne pouvons pas traverser totalement
l'île car des éboulements ont eu lieu et que le tunnel situé au milieu de l'île est en cours de réparation jusqu'à fin juin.
On commence par longer l'océan du côté Est de Tahiti:
Nous décidons de monter jusqu'au restaurant d'altitude voir le site archéologique de Mahaiatea
Petit arrêt pour admirer les cascades et nous voilà rendus devant un passage à gué assez "chaud " à traverser.
Celui sur la photo n'a bien sûr rien à voir avec ce que nous avons traversé; il ne s'agissait que du premier radier.
(Le radier est un passage cimenté plat et surélevé qui croise le lit d'une rivière; il est régulièrement submergé par quelques centimètres d'eau).
Dire que Michèle était à l'aise serait une litote.
Après ce passage le chemin devint carrément piste et nous rencontrons des baigneurs à qui nous demandons notre chemin. Probablement pour rigoler (mais nous ne le saurons jamais) ils nous disent
que l'on peut encore aller un peu plus loin. Devant un franchissement de rivière à travers de gros cailloux dans plus de 30 cm d'eau, Michèle déclare forfait et veut absolument que nous
rebroussions chemin, d'autant plus que l'assurance ne couvre pas les passages de gués. Le risque n'étant pas nul, je cède et nous faisons marche arrière.
Des ouvriers rencontrés nous ont dit que le site archéologique était tellement petit que nous étions passés devant, sans le voir, et que la bonne route pour traverser l'île était fermée par
des éboulements, ce que nous savions déjà.
Finalement, nous optons pour faire le tour de Tahiti par la côte.
Ici, comme dans beaucoup d'îles les cocotiers sont cerclés d'aliminium afin d'enpêcher les rats de monter manger les noix de coco. Nous croisons sur notre chemin des fameux chiens "jaunes"
peints par Gaugin qui se prélassent au milieu de la route.
Arrêt au trou du souffleur. Il s'agit d'une grotte dans laquelle les vagues en s'y engouffrant compriment l'air et cet air comprimé resouffle la vague en un jet puissant.
Une autre partie de l'air ainsi comprimé rejaillit à travers un interstice dans la falaise et projette sur les passants un puissant jet d'air. A ne pas manquer.
Le musée Gauguin ne présente aucun intérêt car il n'y a pas d'oeuvres majeures présentées, juste un résumé de la vie du maître.
Quant aux grottes on ne peut pas y pénétrer, juste les photographier. Boff.
Finalement nous arrivons à notre Sofitel assez tôt pour nous baigner, moi dans le lagon, Michèle dans la piscine.
Pour notre dernier repas sur terre nous nous faisons beau en étrennant de nouvelles tenues locales.
Dernier bain du soir... espoir !!
Nous rentrons boucler nos valises car demain 5 juin nous embarquons sur le Tahitian Princess.
J'espère que le Wi-Fi marchera et que je pourrais continuer à vous envoyer des articles, sinon il faudra patienter jusquà notre arrivée à Honolulu le 17 juin. Mais vos commentaires que nous
lisons avec beaucoup d'intérêt nous manqueraient cruellement.
Ce matin dernier bain dans le lagon, puis nous allons passer par l'aéroport rentre notre Jimmy chez Hertz, et nous faire accompagner au quai d'embarquement de Papeete.
Nous avons fait le plein de souvenirs et nous allons profiter de nos 2 fois 2 jours en mer pour organiser un petit concours entre les abonnés à ce blog, qui sera doté de cadeaux. Ce sera
l'occasion de faire ma première news letter.
à suivre ...