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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 20:29
Les Christmas Island sont déjà loin derrière nous.
Ce soir, mardi 12 juin, nous avons décidé de rester entre compatriotes (au moins par la langue) et de dîner avec Claude et Roswitha, tous les 4, au Steak House. Le choix va de la côte de bœuf de 280 g, au T Bone Steak (de 250 g), en passant par le filet mignon, rien que pour parler du bœuf.
Nous nous sommes donc mis en tenue "Smart Casual" mais plus "Smart" que "Casual".
 
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Nous avons fini au cabaret en buvant un pot avec nos copains américains, toujours aussi sympathiques et simples.
 
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Le mercredi 13, enfin nous allons pouvoir comprendre l'exposé qui va se dérouler. Il s'agit d'un cours de cuisine par le chef français, qui parle un américain nettement moins bon que le nôtre. Ce qui fait que le niveau de compréhension change de camps, et on voit les américains essayer de comprendre le discours du "chef".
 
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Nous avons droit à la fin à la visite des cuisines. Impressionnant tout ce qui peut circuler dans le ventre du bateau: Il est consommé chaque jour: 3600 œufs, 500 litres de lait, 750 canettes de bière, 400 kg de viandes (bœuf, agneau, poulet). En tout les 650 passagers et les 400 membres d'équipage consomment 50 tonnes de nourriture et de boissons.
On comprend pourquoi, personne ne descend du bateau plus léger qu'en y montant.
 
Le dernier jour en haute mer, mercredi 13, c'est la soirée du capitaine, donc tenue de gala.
 
Michèle fait de l'effet comme d'habitude et nos deux monégasques détaillés par les américaines, qui veulent voir comment être chic sur la French Riviera.
 
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Repas soigné, champagne, cocktail de crevettes légèrement pimentées, langouste et le clou: des omelettes norvégiennes (que les américains appellent "Alaska") apportées par les serveurs qui font un tour des tables.
 
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Puis cabaret avec un très bon spectacle, dont voici un aperçu:
 
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Nous avons fini au Tahitian Bar pour danser et boire une dernière coupe, en assistant à la traditionnelle fontaine de champagne.
 
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C'st à ce moment là que nous avons appris que notre ami Claude, avait le même problème que celui que nous avons eu à Papeete: compte bancaire bloqué.
Quand on habite à Monte Carlo et que l'on a une position importante dans le monde du sport automobile, çà la "fout mal". Evidemment, nous ça nous a rassuré rétrospectivement de savoir que nous n'étions pas seuls dans ce cas.
Et téléphoner en pleine mer, via les satellites, avec 12 h de décalage, c'est un peu galère.
 
Demain nous arrivons à Hilo, et nous espérons qu'ils pourront faire du shopping, sans être obligé de faire la manche auparavant.
 
Je sens que de grosses surprises nous attendent dans ce coin de paradis, représenté par des surfeurs bien bronzés, sous un soleil toujours radieux.
 
A demain pour la suite de nos aventures….
 
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 06:03
Mais où peuvent bien se trouver les Îles Christmas sur une mappemonde ?
Et que peut-on y faire, ce lundi 11 juin, durant une escale de 5 h à peine, dans la capitale:  London ?
En voyant cette mince bande de terre coincée entre le ciel et la mer aux nuances de bleus et de verts, se rapprocher du bateau, voilà une partie des questions que nous nous posions.
En débarquant du "tender" (canot de sautage du Tahitian Princess qui sert de navette entre le navire et le quai, pas assez profond pour y accoster) nous avons été accueillis par… le Père Noël (of course).
 
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On voit vite que cette île est pauvre, mais fière; pas de mendiants mais sur le quai à l'abri du soleil, sous une tôle ondulée, 3 groupes avaient organisé un spectacle: des enfants dansant sur des airs tahitiens, un aveugle jouant du youkoulele, et un groupe d'adultes chantant et dansant, chacun ayant une caisse en carton posée devant eux chargée de recevoir les dons des passagers, chaque fois qu'un bateau arrive, c'est-à-dire pas très souvent dans l'année.
 
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Certains habitants possédant une camionnette, l'avaient transformée en "truck" pouvant accueillir une dizaine de passager et offrait moyennant 10 $ australiens par personne de faire découvrir leur île. Tous les passagers n'ayant pas peur des microbes (c'est-à-dire à peine la moitié du bateau) venus sur terre, après 2,5 jours de mer, ont pris cette "excursion" sauvage.
Cette île, située à 1300 miles au sud de HAWAII, s'appelle KIRITIMATI et fait partie de la république de KIRIBATI, indépendante depuis 1976 (en même temps que Hong Kong). Etant auparavant colonie anglaise, on y roule à gauche, sur la seule route qui fait environ 10 Km sur un seul côté de l'île. On ne peut dons pas faire le tour de l'île en voiture.
Nous découvrons successivement des ministères, des écoles, des églises, la plus grande étant, comme partout, celle des mormons.
Curieusement les enfants sont tous en uniforme très propres, mais tous pieds nus (les chaussures ne se portent que dans l'eau pour éviter de se blesser avec les coraux tranchants). Mais les maisons sont faites d'agglos, le toit en tôle ou en chaume.
 
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Dans les écoles on voit d'énormes conteneurs remplis de canette de coca vides, récupérées.
Puis nous avons été surpris de voir une bouteille en plastique attachée à un arbre. Notre guide nous a expliqué que c'était pour récupérer du jus de palme qui fermenté donnait de l'alcool de palme.
Nous avions tous (enfin les 2 français que nous étions et les 2 monégasques représentés par Claude et Roswitha) envie de faire trempette dans le pacifique autrement que dans un lagon, avec des "vraies" vagues. Et puis, se baigner au milieu de nulle part, c'est autre chose que de faire trempette à Malibu ou sur la plage de Waikiki.
Le grand hôtel de London s"appelle le Cook Hôtel du nom du capitaine Cook qui découvrit cette île un 24 décembre 1777, (d'où son nom).
Le prix de 80 $ la nuit hors petit déjeuner, repas services et taxes, nous laissait supposer un établissement de standing. Erreur, les 80 $, c'est pour avoir le plaisir de dormir près de l'ancre du bateau du capitaine. Je vous fais grâce des photos, car je n'ai pas osé photographier les chambres, tellement elles étaient sordides, mais je vous laisse deviner juste en regardant l'enseigne de l'hôtel, et c'est encore ce qu'il y avait de plus neuf !!
 
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Photos: 195, 191
 
Nouvelle baignade et ramassage de sable (encore plus blanc, et encore plus fin que celui de Bora Bora) pour notre collectionneuse de sable, puis retour sur le quai d'embarquement.
Notre guide nous explique qu'il vit de la pêche, car ces îles regorgent de gros poissons (thons, espadons) et de langoustes qui sont expédiés chaque semaine par le seul avion qui vient en provenance de Hawaii. Il vit surtout de la pêche au touriste américain, car le tour opérator (si, si, il y en a un sur l'île) local propose une semaine de pêche au gros à un tarif imbattable comprenant l'hôtel (le Cook, bien sûr) en pension complète, la location du bateau 6 jours, avec skipper, les trajets AR Hawaii – London en avion, le tout pour 1950 $, c'est "cheap", (surtout quand on sait qu'il faut environ 200 l de gasoil par jour pour le bateau) mais si le bateau est à l'image de l'hôtel et les repas "locaux" bonjour les dégâts.
Une fois l'américain ferré avec un gros leurre, il ne peut plus partir, car l'avion suivant, c'est 8 jours après !
 
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Sur le chemin du retour nous rencontrons des élèves rentrant chez eux (toujours pieds nus).
Question posée à notre guide: Y a-t-il des déprimés parmi les 5 000 habitants de l'île ?
Réponse: Qui pourrait bien déprimer dans la plus belle île du monde, où il fait toujours beau, (car il n'y a qu'une saison, l'été), située juste sur l'équateur, à l'abri des cyclones et de la civilisation trépidante régnant sur le reste du monde ?
Heureux philosophe !
Et c'est avec de la nostalgie, car nous savons que nous ne reviendrons jamais dans ce coin perdu du Pacifique, que nous disons; Adieu London.  
 
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Le seul souvenir tangible que nous avons ramené est un éventail tressé en feuille de cocotier, qui fera partie des lots du concours qui … arrive !
A 17 h nous repartons pour 2 jours de mer, de soleil (enfin on espère) de farniente, et surtout de mises à jour des articles du blog.
 
à suivre
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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 12:57
Le temps est toujours beau, et nous gagnons 20 mn de soleil chaque soir. A Papeete il faisait nuit à 18h et maintenant on voit le soleil se coucher vers 18h 40. Nous en avons profité pour faire quelques photos, de coucher et de lever de soleil.
 
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Aujourd'hui dimanche 10, nous traversons l'équateur et c'est bien sûr la traditionnelle cérémonie de passage de la ligne.
Nous nous rappelions de cette cérémonie lorsque nous sommes parti (le siècle dernier) en voyage de noces. Costumes somptueux, tissus brodés d'or, etc… Michèle en sirène, moi-même en derviche tourneur surveillant "ma" sirène regardée par les autres participants avec les yeux du loup de Tex Avery regardant Betty Boop. Preuve:
 
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Les costumes somptueux sont ici plus rustiques, et l'humour sobre de la cérémonie que nous avons connu, remplacé par du "lourd". Il suffit de comparer les 2 sirènes, et de suivre le principal gag qui consiste à écraser une demi-douzaine d'œufs frais sur la tête des membres du staff de l'équipage, puis de leur déverser 3 kg de spaghettis avec de la gelée rouge et verte sur le ventre, et enfin de les jeter ainsi dans la piscine, pour percevoir que l'on ne rigole pas des mêmes gags d'un côté et de l'autre de l'atlantique.
 
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C'est quand il n'y a rien à faire qu'on est le plus débordé, tous les retraités sont d'accord sur ce point. Nous n'arrêtons pas de bouger; cette après-midi a été réservée au shopping dans les boutiques du bateau, car organiser un concours demande d'avoir prévu des lots pour récompenser les participants, et bien sûr un gros lot pour le gagnant.
Ce soir, le spectacle étant un one man show du comique que nous avons vu il y a quelques jours, et qui parle tellement vite que nous ne comprenons quasiment rien à ses "jokes", et lorsque par miracle nous comprenons la blague, elle ne nous fait pas rire, nous sommes allés avec Claude et Roswitha dans le petit cabaret du pont 10, pour danser.
Michèle s'est éclatée et moi j'adore la photographier en dégustant un bon whisky. Mais quand elle me demande d'aller sur la piste pour la rejoindre, j'aimerai pouvoir y aller sans complexes, à l'américaine !
 
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Demain nous allons enfin savoir où sont situées ces fameuses îles "Christmas Island" pourquoi ce nom, et que peut-on faire en y habitant ?
Les tahitiens nous ont prévenus: ça va vous surprendre?
Restez à l'écoute du blog, car vous pourrez parler de l'économie de ces îles dont personne ne sait si elles sont américaines, anglaises, indépendantes, en conversation entre amis, ça vous pose tout de suite comme expert.
 
à suivre
 
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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 22:09
L'orage qui grondait, a choisi de passer à côté et nous n'avons pu le voir qu'au loin. Bonne chose.
Ouf, pensait-on, on va enfin pouvoir se reposer, car à part une escale technique de 5h à Christmas Island, où il n'y a rien à voir, nous avons 5 jours en mer, à ne rien faire.
Erreur, car il y a toujours à faire sur un bateau, et le personnel s'y emploie allègrement.
Premier travail, regarder, trier et classer les 1000 photos prises et les retailler pour mettre sur le blog. Puis assister aux diverses manifestations proposées, en suivant des ateliers: élaboration de cocktails, sculptures de légumes et fruits, comme ceux-ci:
 
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N'oublions pas les séances de bronzage à la piscine, en faisant bien attention de ne pas finir comme certaines baleines (pardon, je voulais dire passagères) rouge écrevisse, car avec le vent et l'air marin on n'a pas la sensation de chaleur. Je vous épargne les photos d'horreur !
L'air et l'eau sont à 28° et le degré d'humidité à 85%. Et pour maintenir la forme, un peu de jogging sur le pont 10. On voit bien la différence de corpulence entre une européenne moyenne, Michèle (même si elle se sent "grosse") et une américaine moyenne, qui elle assume ses 8 repas par jour. 
 

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On arrive vite à la fin de la journée, et il faut se préparer pour la soirée "dress formal" (soirée de gala).
Passage chez le coiffeur pour Michèle, à un coût … décoiffant; mais le résultat est … parfait.
Puis, restaurant, où notre table (nous ne sommes que 2 français, et 2 monégasques, avec nos amis) est particulièrement remarquée. Il faut dire que le "chic" américain à quelques exceptions près (dont nos 2 américains partageant notre table, particulièrement "class") est un peu ostentatoire.
 
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La soirée se poursuit par un show rétrospectif des années de 1910 à 2000 particulièrement réussi mis à part qu'il est d'un goût très moyen, d'évoquer sur un bateau de croisière, le naufrage du Titanic.
 
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Mais les américains n'ont peur de rien, si ce n'est des microbes. Tout le monde (sauf nous qui faisons de la rébellion) tend ses mains pour recevoir d'une charmante hôtesse, gantée, un liquide antimicrobien avant de passer à table. Mais le plus édifiant est l'affiche au dessus des urinoirs qui précise qu'il faut se laver les mains après, au moins 20 secondes, et bien les rincer sous l'eau courante. Ce n'est pas une galéjade marseillaise, la preuve en image:

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La soirée se termine sur la piste de danse. Eh, oui j'y étais aussi, même si mon style est loin de pouvoir être comparé à celui de Michèle.

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Photos prises par nos amis Maccario qui manipulent mon "bazooka" de main de maître.
A demain
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 21:45
Vendredi 8 juin    
Non, je n'ai pas commis d'erreur dans le titre de cet article; le "B" n'existant pas dans l'alphabet  polynésien, c'est ainsi que les locaux prononcent le nom de Bora Bora.
Lorsqu'on évoque la Polynésie française, les premiers noms qui viennent à l'esprit sont; Tahiti, Papeete, et Bora Bora. Mais comme cela fait 15 jours que nous avons mis les pieds dans ce coin du pacifique, nous avons eu le temps de discuter avec les tahitiens qui sont assez unanimes, pour dire que seul le lagon mérite autant d'attention, car l'île ne présente pratiquement aucun intérêt. La capitale Vaitape est un ensemble de quelques commerces traditionnels autour d'une mairie, d'une école, et d'un commissariat de police. Rien de bien excitant. Ce sont les films tournés ici, qui en ont fait le renom auprès des américains qui dès la seconde guerre mondiale y avaient construits le premier aérodrome, et une base logistique. La blague locale consiste d'ailleurs à demander: "Que voit-on le plus à Bora Bora" et la réponse est: "des américains". Il suffit de regarder le volcan surplombant l'île pour comprendre son surnom: la tirelire.

Les nuances du lagon vont de l'améthyste au turquoise en passant par les reflets argentés du sable fin. Les connaisseurs ont dénombrés 7 nuances de bleus.


 
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C'est donc très naturellement que nous avons pris l'excursion de découverte du lagon dans un bateau à fond de verre permettant de voir les coraux et les poissons.

Coraux allant du bleu au rouge en passant par le violet. Superbe !Afin que nous puissions voir beaucoup de poissons le bateau s'est arrêté sur un bas-fond de 60 cm d'eau, et un plongeur est descendu sous le bateau avec de la nourriture, non sans nous faire profiter auparavant de son savoir faire de matière de rond, non pas de fumée, mais de bulles d'air.
 

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L'après-midi, nous sommes allés à la plage; nous voulions faire monter nos amis dans un truck, mais comme il y avait trop d'attente, nous avons pris un taxi.
Heureusement ici, on accepte toutes les devises, car il ne nous restait plus de Francs Pacifiques (CFP). C'est plus facile de payer en $ car la conversion est simple: 1000 CFP valent 10 $ soit 8 € environ, au cours local. Vivement 2008 que la Polynésie passe à l'Euro !
En rentrant nous sommes tombés sur la fête des écoles primaires avec un spectacle de danses:
 
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Un dernier coup d'œil à Bora Bora, nous croisons un beau catamaran, et partons vers le large.

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Le temps se couvre, au loin un gros grain se prépare; nous allons droit direct dessus.
Espérons que nous n'aurons pas à nous rappeler l'exercice de sauvetage, car nous n'avons pas tout compris. Question que m'a posée un passager qui se connectait sur Internet: La liaison par satellite est-elle affectée en cas de mauvais temps ?

 
Vous le saurez au prochain épisode, à moins qu'un lecteur assidu ne mette la réponse en commentaire.
 
à suivre
 
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 01:01
Pour la première fois (et probablement la dernière) le Tahitian Princess accoste sur le quai d'honneur à Uturoa la "grande ville" car il y a peu de houle. En effet la plupart du temps il reste ancré au large.
C'est agréable de pouvoir descendre et remonter à bord sans être obligé de prendre les canots de sauvetage, en guise de navette pour rejoindre le port (et c'est surtout plus rapide).
Comme chaque fois je passe sous le portique de détection de métaux, et comme chaque fois, il ne se passe rien: pas la moindre sonnerie, pas le moindre signal lumineux alors que j'ai près de 1 kg de métal dans le genou, soit davantage que le poids d'une petite mitraillette.
Ce doit être un élément de déco supplémentaire pour rassurer les américains.
Grand moment de retrouvailles avec Jackie qui a pu se libérer de l'hôpital voisin, où elle travaille, pour nous rejoindre.
 
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Raiatea était le centre religieux de toute la Polynésie comprenant Hawaii et la Nouvelle Zélande, donc beaucoup plus connue que Tahiti et à fortiori Bora Bora. Il y a aujourd'hui 10000 habitants.
La gare maritime et les bâtiments qui abritent une dizaine de commerces est du style "Louisiane" de l'époque où des planteurs ont essayé d'introduire la culture du coton en Polynésie, puis y ont renoncé.
Ce soir c'est "soirée tropicale", aussi Jackie a offert à Michèle une magnifique couronne de fleurs fraîches, comme celle-ci:
 
 
 
Le nouveau marché que les habitants attendent depuis près de 3 ans va ouvrir dans les prochains jours. J'ai profité du fait que notre bateau était à quai juste à côté pour faire une photo de l'ensemble "gare maritime, commerces (devant) marché (arrière plan à gauche) et huttes abritant des artisans, à gauche (le toit est fait avec les feuilles du cocotier) depuis le pont 10 (le plus haut du navire).
 
Afin de comparer et d'harmoniser les couleurs "discrètes" de nos chemises et des paréos de nos épouses, Claude et Roswitha (dont c'est ce soir l'anniversaire) nous ont invités dans leur cabine boire une bouteille de champagne.
 
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Puis nous sommes descendu au pont 5 dans la salle à manger où nous avons retrouvés nos sympathiques américains de Floride.
 
Ce soir encore, profitons-en, nous avons un autre show de danses polynésiennes. Voici quelques photos "for your eyes only". Avec beaucoup de courage Michèle s'est assise sur les genoux d'un danseur trempé de sueur, pour la photo.
 
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Le soir après le spectacle, en attendant le départ du Tahitian Princess, nous avons fait un tour au buffet de la piscine regarder les américains manger, et manger encore, des fruits, des glaces, et tout ce qui leur tombe sous leurs mains. C'est l'occasion de faire des photos des sculptures de légumes particulièrement réussies:
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Un dernier coup d'œil à la piscine et montée du dernier escalier pour atteindre le point le plus haut, afin de jeter la couronne à la mer.

La coutume veut que si cette couronne rejoint le rivage, le lanceur revienne en Polynésie, et si elle part au large, il ne reverra plus les îles.
Mais comme la barrière de corail est plus importante que la largeur des passes, il y a beaucoup de chances que la couronne revienne vers le rivage.

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Demain Bora Bora. Devinette: Que voit-on le plus sur cette île: des cocotiers, des lianes de vanille, des bananiers, des huitres perlières, où d'autres espèces ?
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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 03:12
Belle arrivée sur Moorea mercredi 6 juin, mais comme il y avait de la houle, nous sommes restés ancrés dans la baie du capitaine Cook (du nom de l'inventeur arrivé le premier sur les îles de l'archipel de la Société). Pauvre capitaine car lorsqu'il est arrivé – coïncidence – le jour où les polynésiens fêtent leurs dieux, il a été pris pour l'un d'eux, et donc servi "divinement", mais lors qu'il est reparti, son bateau à cassé un mat, l'obligeant à revenir sur terre, il a alors été traité comme un imposteur et tué.


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Moorea et Papeete ne formaient avant qu'une seule île, qui avait la forme d'un lézard, Moorea formant la queue de la bestiole.
"Moo" signifie lézard et "rea" veut dire jaune en polynésien. Nous avons fait le tour de l'île avec un arrêt dans un village (Tiki Village) regroupant tous les artisanats de l'île. Le show a commencé par un cours sur la noix de coco, comment on procède à son ouverture, l'art de râper la noix, comment on obtient le lait de coco juste en pressant la noix de coco râpée.
 
 

 
 Nous avons eu droit au traditionnel spectacle de danses polynésiennes, mais ce qui était intéressant c'était de voir les enfants mimer les danses et la musique des grands, déjà plus doués que les touristes (excepté Michèle, bien sûr).
 
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Par chance, il y avait un mariage traditionnel polynésien l'après-midi et nous avons pu voir les parures qu'allaient porter les mariés, ainsi que le fare (maison) de leur nuit de noce.
 
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                           Parure du marié                            Parure de la mariée   

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Egalement spectaculaire la cohabitation de cabanes de fortune, de type bidonville avec tout proche les hôtels 5 étoiles, comme l'Intercontinental dont les suites sur l'eau (en motus artificiels) dépassent les 1200 € la nuit (non, il n'y a pas d'erreur de zéro). Et ce tarif est loin du record de prix d'une suite. On en reparera à Bora Bora.
 
 

 
Nouvel arrêt dans la seule distillerie des îles fabriquant des liqueurs et des alcools de banane, coco, papaye, fruits de la passion, etc… Dégustation sympa !
Retour au bateau par une navette de la compagnie et piscine l'après-midi, en attendant l'exercice de sauvetage prévu à 17h.
Plutôt cool, mais on se demande comment, en cas d'alerte réelle, deux américains de plus de 150 kg chacun pourraient faire pour se croiser dans les coursives !
 
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Le soir nous nous sommes retrouvés avec les Maccario et un couple d'américains de Miami, sympa, de toutes façons ils ne pouvaient pas faire autrement que de parler lentement, s'ils voulaient que nous parlions de temps en temps avec eux.
Puis spectacle à 22h30 dans le grand hall.
 
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Photos 250 251
 
Demain relax, on arrive à Raiatea et durant les 8 jours passés avec Patrick et Jackie, nous avons tout visité.
Aussi, grasse matinée prévue jusqu'à 8h, puis connexion Internet, et descente à terre.
 
à suivre
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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 22:20
Le premier dîner n'était pas placé, nous avons donc fait la queue, comme tous les américains aiment la faire: bien alignée 2 par 2, sans débordement, sans resquilleurs, lorsque j'ai été interpellé par… vous l'avez deviné … Monsieur MACCARIO en personne.
Il y a exactement 30 ans, en tant que responsable commercial de l'agence de CAP Gemini (une société de services informatiques) de Marseille, je frappais à la porte du nouveau directeur informatique de la Société des bains de Mer de Monaco (qui gère le Casino et plusieurs grands hôtels) qui s'appelait monsieur Claude MACCARIO.
Nous avions le même âge, et nous avons tout de suite sympathisé; puis au fil des années, nos relations ont dépassé le cadre commercial pour devenir amicales.
Claude était accompagné de son épouse Roswitha. Nous nous sommes donc mis à la même table, et on était bien content de pouvoir parler notre langue le soir.
Lui aussi avait reçu un email, mais plus convenable que le nôtre, car il précisait seulement qu'ils allaient voyager avec les "Barette" sans autre commentaires.
Echange de souvenirs, de points communs, car si nous fêtons 36 ans de mariage, eux en fêtent 40, et l'anniversaire de Roswitha est juste quelques jours avant celui de Michèle. Nous avons fêté nos retrouvailles dans leur cabine (même pont, côté tribord, et à 3 cabines d'écart) autour d'une coupe de champagne.
 
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J'ai passé une partie de la nuit à téléphoner à Paris et à Toulouse pour régler le problème de ma carte Visa. Ils avaient bloqué le compte pensant que comme j'avais fait des dépenses importantes à Las Vegas (hôtel et restaurant) il s'agissait peut-être d'une carte volée et ils m'ont demandé de faire un essai à la prochaine escale.
 
Ces petits soucis ne nous ont pas empêchés de profiter du spectacle, à l'arrière, sur le pont 9 devant l'une des piscines.

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Demain, ou plutôt cette nuit nous voguons vers Moorea, que nous attendrons demain matin à 8h.
Mais que peut bien signifier Moorea ? car cette île a une histoire comme toutes celles du Pacifique. 

à suivre



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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 20:14
Lorsque nous avons fait le tour de Tahiti, nous nous sommes arrêtés dans une pharmacie acheter de l'huile solaire au Monoï. Mais pourquoi donc rentrer dans ces détails mercantiles ?
N'aurions nous plus de choses intéressantes à raconter ?
Ce simple fait divers était en réalité le début d'une plongée dans l'horreur pure.
Les 3 000 CPF (Francs Pacifique) équivalent à environ 25 € payés par Carte Visa ont été rejeté avec la mention "Paiement refusé".
Nous n'y avons pas prêté attention, jusqu'au moment de payer la note du Sofitel le mardi midi de notre départ, autrement plus élevée.
Paiement refusé également et comme il était 13h à Papeete et donc 1h du matin en France, pas question d'appeler la banque. Il nous restait 160 € et 80 $, pas suffisant mais pas loin car l'hôtel était pré payé. Mais si nous utilisions notre argent liquide, comment refaire le plein de la voiture de location et surtout comment payer Hertz ?
Heureusement que nous avions sympathisé avec le manager du Sofitel, qui nous a laissé notre argent, n'a pas accepté que nous fassions la plonge (il aurait fallu un an pour éponger notre dette) et s'est contenté de nous faire signer un engagement de payer la facture dès que possible.
Chez Hertz, j'ai usé de tout mon côté latin pour avoir la même solution, et même de nous faire raccompagné de l'aéroport au port gracieusement par le loueur.
Nous nous sommes pointés sur le quai d'embarquement pas très fier lorsqu'on nous a demandé nos cartes de crédit? J'avais eu le temps d'élaborer une version crédible au cas où à bord le staff de Princess Cruise ferait la gueule de voir monter à bord des SDF, d'autant qu'on devait nous remettre une clé magnétique d'ouverture de la cabine faisant office de carte de crédit durant toute la croisière. Le degré d'humidité était ce jour là à Papeete de 83%, mais comme nous étions trempé de sueur (de peur), on aurait dit que nous sortions de la piscine.
Mais nous n'avons eu droit qu'à un "Enjoy your trip, Sir", laconique souhait de bienvenue à bord. Nous avons failli lui sauter au coup tellement on était content d'arriver sur le bateau, avec assez d'argent pour donner un pourboire princier au porteur des valises.
Remis en partie de nos émotions, car le problème du compte bloqué restait entier, nous avons commencé à faire le tour du propriétaire; Voici un aperçu de notre cabine et d'une toute petite partie du bateau que nous vous ferons découvrir au fur et à mesure des jours passés en mer.
 
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Voici notre "petite" cabine de 29 m² (située au pont 8 au milieu du bateau) avec un balcon privatif sur lequel nous pourrons dînert si nous ne voulons plus un soir entendre parler américain. Baignoire et douche dans la salle de bain, et de nombreux placards.

 

Ici, ( à gauche) c'est le pont 4 par lequel nous embarquons. A droite sur le pont 9 un salon bar jouxtant l'un des restaurants. On se croirait plutôt dans un hôtel que sur un bateau. Pas question d'avoir à monter et descendre des escaliers, il y a des ascenseurs partout.

Dans notre visite - découverte des lieux, lorsque vers 20h nous nous sommes dirigés vers le restaurant, et là, surprise, car j'ai entendu derrière moi une voix tonitruante qui clamait: "BARETTE"; "Môssieur BARETTE" !!
 
Compte tenu de cette très éprouvante journée, je me demandais qu'allais-je découvrir en me retournant?
Vous aussi, sûrement ?
 
A suivre…
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