28 mai 2007
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La journée du grand canyon, éprouvante pour les nerfs, et très longue en durée d'excursion, s'est conclue par un coucher tardif vers 2h30 du matin le vendredi
25.
Il a fallu planifier notre départ du lendemain dans les moindres détails pour nous permettre de dormir tranquille.
En particulier les actions suivantes:
- Check-out à 5h45 du matin (Y a t-il du monde ou non, durée prévisible de l'opération, etc…)
- Commet
faire pour se faire réveiller le matin avec certitude,
- Comment
transporter nos bagages (2 grosses valises en "dur", une moyenne souple, une petite, un sac à roulettes, un sac à dos, le PC) de la chambre à la réception,
- Y
a-t-il des taxis libres tout le temps, la nuit.
La seule question à laquelle personne n'a pu répondre était de savoir si on pouvait enregistrer au terminal de United Airlines nos bagages directement pour Papeete
sachant que le vol Vegas L.A. arrivait à L.A. terminal 1 et que le vol L.A. Papeete partait du terminal 2 et sur une compagnie différente.
Le décollage étant prévu à 08h04 (bonjour la précision) et la queue à l'enregistrement d'une bonne demi heure probable, le passage police (où j'ai droit à chaque
fois à une fouille au corps détaillée prévu de ¾ d'heure, nous optons pour une marge de sécurité la plus faible du périple, soit réveil à 5h du matin pour un départ du Bellagio à 6h.

Grande compensation, cela nous a permis de voir le lever du soleil sur Vegas, de contempler les derniers joueurs à la mine explosée, certains un sourire radieux au coin des lèvres, mais moins radieux que celui des superbes créatures en train de penser comment elles allaient faire dépenser leur gains à leur compagnon; cependant la plupart avait l'air des gens qui se disent qu'ils auraient mieux fait d'aller au lit plus tôt.
Le matin tout se passe comme prévu jusqu'à l'arrivée à l'aéroport à 6h20. Nous trouvons le comptoir d'enregistrement de United Airline noir de monde, au
moins 100 personnes devant nous, et une queue d'au moins 1h. Grosse angoisse. J'avais bien envisagé de passer sous les serpentins délimitant la queue, en partant du fait que les américains râlent
en silence, et "cognent" très rarement. Solution non retenue par Michèle car un tantinet risqué.
Nous optons pour la queue la moins longue, mais comportant un gros handicap, celle de l'auto enregistrement, fonctionnant avec les passeports biométriques (que bien
sûr nous n'avons pas). Mais on peut alors faire du foin et demander de l'aide.
Mais comme nous faisons partie de la famille "G 2 la chance" un ange gardien, sous la forme d'un antillais de la compagnie United était là, parlant français,
pour aider les bœufs, comme nous à s'en sortir.
Coïncidence, il était en train d'aider notre allemand mormon (celui du grand canyon, toujours en costume noir, mais sans son vomi aujourd'hui) à enregistrer.
Devant notre panique légèrement perceptible, il nous a fait passer discrètement sur une file rapide, à discuté avec l'hôtesse chargée de l'enregistrement, et le
miracle s'est produit: tous nos bagages enregistrés jusqu'à Papeete en un clin d'œil.

mais 4 mn avant la fermeture des portes.
Là,. dodo le temps du voyage, c'est-à-dire 1h15'.
Arrivée à L.A. où nous avions 3h de transit avant de prendre le vol Tahiti Nui.
Ouf, mais la question que nous nous posions était: nos bagages allaient-ils bien suivre?
Ouf, mais la question que nous nous posions était: nos bagages allaient-ils bien suivre?
Ce sera pour le prochain article….